Il faudra surveiller le titre Michelin ce matin, alors que le dossier a déjà payé un lourd tribut à la baisse sur le marché parisien, tiré vers le bas par la morosité de l'automobile et la flambée du prix des matières premières. Les prix du caoutchouc sont revenus sur des sommets de près de 30 ans ce matin sur les marchés asiatiques, entraînant le plongeon des équipementiers pneumatiques à l'image de Bridgestone (-5,5% un peu plus d'une heure avant la clôture au Japon). On se souvient qu'il y a moins d'un mois, l'action Michelin avait sombré en bourse après que le groupe clermontois eut révisé en baisse ses prévisions, les analystes doutant désormais de la capacité de l'entreprise à répercuter complètement la hausse du prix des matières premières dans ses tarifs.
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