CGGVERITAS : acquisition du groupe français, Metrolog

27/05/2008 - 08:15 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas a annoncé l'acquisition par sa filiale Sercel de Metrolog, une société à capitaux privés basée à Toulouse, France. "Créé en 1987, Metrolog est un fournisseur d'outils de puits de premier rang pour l'industrie pétrolière, notamment de sondes de haute pression et haute température. Le chiffre d'affaires de Metrolog s'est élevé à 11 millions de dollars en 2007. Cette acquisition sera relutive dès 2008 pour Sercel ainsi que pour CGGVeritas au niveau de son résultat net par action", a précisé le groupe parapétrolier. Commentant cette acquisition, Pascal Rouiller, directeur général de Sercel a déclaré " (…) Avec plus de 20 années d'expérience et d'efforts continus de recherche et développement, Metrolog a créé des produits, fiables, de grande qualité, et spécialement adaptés aux puits difficiles à opérer. La dimension mondiale et le savoir faire de Sercel vont nous permettre d'accélérer le développement technologique et l'expansion commerciale des produits de Metrolog et d'offrir une gamme étendue d'outils de puits à une clientèle élargie." (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

CGG Veritas, né du rapprochement entre la Compagnie Générale de Géophysique (CGG) et Veritas, est spécialisée dans les services et équipements sismiques et géophysiques destinés principalement à l'industrie pétrolière. Le groupe est l'un des leaders mondiaux en sismique pétrolière et marine. L'activité de la société se répartit entre les services géophysiques, lesquels regroupent le terrestre, l'offshore et l'activité Traitement Réservoir, et entre sa filiale Sercel, premier fabricant mondial d'équipements sismiques.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- CGG Veritas profite de la montée en puissance de nouvelles technologies de sismique, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi. - Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers. Ainsi dans les équipements, Sercel est le numéro un mondial. - Sercel affiche une profitabilité confortable, un actif économique important et d'un vériable avantage technologique. - Les acquisitions du norvégien Exploration Resources et de Veritas ont permis de hisser la marine du groupe à un niveau équivalent à celui des leaders actuels du secteur, et ce à un moment où les marchés entament un cycle de croissance solide et durable. - Veritas a permis au groupe de se lancer sur le marché porteur du "wide-azimuth". -Les compagnies pétrolières nationales peuvent offrir des contrats à long terme pour sécuriser des capacités sismiques.

Les points faibles de la valeur

- Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle. - Le secteur du sismique souffre d'un fort manque de visibilité et d'une grande cyclicité. - Les analystes attendent le redressement de l'activité de services et l'amélioration de sa rentabilité. -Même si les synergies possibles avec Veritas sont très forte grâce à la complémentarité géographique et des activités, il existe des problèmes d'intégration liés à la fusion.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - Le groupe, techniquement opéable avec un flotant supérieur à 80 %, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le cours élevé du pétrole incite les compagnies à investir massivement pour reconstituer leurs réserves. Les investissements mondiaux en exploration et en production devraient donc s'accroître de 12% cette année, pour dépasser 360 milliards de dollars (245 milliards d'euros), après des bonds de 26% en 2006 et de 19% l'an dernier. Un essor tiré par les travaux réalisés en offshore profond, où les pétroliers continuent à réaliser d'importantes découvertes. Alors qu'il devient de plus en plus difficile d'extraire des hydrocarbures et de renouveler les réserves, la capacité des pétroliers à accroître leur production sur le long terme est devenue un critère prédominant.