Louis Gallois, qui dispose depuis hier soir de la double casquette co-président d'EADS / patron d'Airbus, a contesté ce matin sur les ondes d'Europe 1 la durée de 15 ans évoquée par son prédécesseur Christian Streiff pour que l'avionneur européen se reprenne. Interrogé sur l'existence de divergences franco-allemandes le dirigeant a répondu "Actuellement je n'en constate pas, en tout cas pas sur le programme de compétitivité".
Quant à l'ampleur de la restructuration, Louis Gallois concède, à Jean-Pierre Elkabbach qui l'interroge, qu'il va être "inévitablement rigoureux", ajoutant que deux impératifs sont nécessaires à son bon déroulement : d'une part le dialogue avec les syndicats, et d'autre part un "effort équilibré entre pays". Il s'est cependant refusé à détailler plus avant les efforts qui sont à accomplir, notamment dans chaque pays participant au programme.
Interrogé, enfin, sur l'étiquette de "sauveur" qui lui est accolée, le nouvel homme fort de l'aéronautique européenne estime qu'il n'est pas à plaindre, car Airbus "est le fleuron de l'industrie européenne".
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