(AOF) - La croissance américaine au premier trimestre a été révisée à la hausse de 0,6% à 0,9%, conformément aux anticipations des économistes. Ce relèvement reflète l'impact positif plus important de la balance commerciale et les investissements plus élevés réalisés par les entreprises. Bénéficiant de la baisse du dollar, les exportations ont progressé de 2,8%, tandis les importations, victimes du ralentissement de la consommation ont reculé de 2,6%. Le commerce extérieur a ainsi été le principal moteur de la croissance, y contribuant à hauteur de 0,8 point. La progression de la consommation des ménages, qui représente 70% du PIB, a elle été confirmée à 1%. Il s'agit de son plus mauvais score depuis le deuxième trimestre 2001. La crise immobilière s'est traduite par une chute de 25,5% des investissements résidentiels, contre -26,7% en première estimation. En revanche, la contribution des stocks à la croissance a été divisée par quatre à 0,2 point. Cette publication semble donner raison aux économistes qui s'attendaient à ce que les Etats-Unis échappent à la récession grâce à la bonne santé économique du reste du monde.