Il se confirme qu'EDF serait bien placé pour la reprise de British Energy. Le conseil d'administration de l'électricien nucléaire britannique devrait ainsi recommander l'offre du groupe français d'ici à deux semaines, affirme le magazine anglais 'The Observer' dans son édition de dimanche. Une annonce pourrait toutefois intervenir dès cette semaine...
D'autres candidats potentiels, dont l'allemand RWE et l'espagnol Iberdrola n'ont pas encore officiellement renoncé, mais une contre-offre de leur part paraît de plus en plus improbable, selon des sources bancaires citées par le journal.
EDF serait en train de finaliser des négociations avec les banques pour obtenir un crédit syndiqué de 10 Mds£ (12,5 MdsE) pour financer son offre définitive. Celle-ci devrait se faire environ au même prix que l'offre indicative, soit 680 pence par action, un niveau inférieur au cours de bourse actuel de British Energy (735 pence vendredi soir).
Selon un autre quotidien, le 'Daily Telegraph', les banques BNP Paribas, HSBC, Royal Bank of Scotland et la Société Générale ont été mandatées pour organiser le prêt, qui pourrait atteindre jusqu'à 11,5 Mds£ (14,3 MdsE).
Le nouveau propriétaire de British Energy sera amené à jouer un 'rôle-clé' dans le programme de construction de nouvelles centrales nucléaires outre-Manche, British Ernergy possédant des terrains susceptibles d'accueillir les nouveaux réacteurs. Toutefois, le repreneur devra aussi financer les réparations et le démantèlement du parc actuel de 8 réacteurs vieillissants, dont deux ont dû être arrêtés suite à des incidents ces derniers mois...
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