Le président exécutif d'EADS Louis Gallois, indique que, contrairement à ce qu'une dépêche AFP lui a fait dire, il a expliqué aujourd'hui à un groupe de journalistes de l'AJPAE qu'il souhaitait l'amélioration du climat entre travailleurs français et allemands à Toulouse. Cette amélioration sera d'autant plus facile, a-t-il expliqué, qu'Airbus rentrera dans une situation normale où le nombre de personnels allemands actuellement détachés à Toulouse, soit plus de deux mille, diminuera.
Cette situation, d'une part est désagrégable pour les personnes expatriées, mais elle l'est également pour les salariés basés à Toulouse en raison d'une prime d'expatriation de leurs camarades allemands qui induit une disparité.
M. Gallois a expliqué que ces renforts allemands étaient destinés à la fois à compléter le cablage du 26e appareil A380, et à terminer la modélisation numérique de cet appareil pour la phase 2 de l'industrialisation. L'organisation du travail déplacé d'un site à l'autre est en général plus difficile, il a cité le cas de Boeing, car il induit un rendement inférieur.
Par ailleurs, le CEO d'EADS a indiqué que les organisations syndicales des deux pays participaient à un effort pour améliorer les relations de travail franco-allemandes et qu'une prochaine réunion du European Work Council d'EADS aurait pour objet cette amélioration qui est sa priorité.
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