Le co-président allemand d'EADS, Tom Enders, estime qu'une prise de participation de l'Etat allemand 'en direct' dans le tour de table d'Airbus est une mauvaise idée. Selon le dirigeant, il n'y a pas de guerre franco-allemande, ce dernier dénonçant une "hystérie collective" alimentée par la presse autour de ce dossier.
Du côté du gouvernement allemand on calme aussi le jeu en expliquant vouloir convaincre la direction de DaimlerChrysler de maintenir sa participation à hauteur de 22,5% du capital d'EADS.
En fin de semaine dernière, la rumeur avait couru que le gouvernement allemand serait déterminé à prendre un 'ticket' au tour de table du groupe EADS. L'opération pourrait se faire dans le courant de l'année prochaine via la banque publique KfW. L'Etat fédéral viserait ainsi 7,5% d'EADS qu'il reprendrait à DaimlerChrysler qui poursuivrait donc son désengagement progressif à hauteur de 15%...
La semaine passée, Angela Merkel avait toutefois refusé, lors du sommet franco-allemand, de confirmer cette rumeur d'une entrée en direct de l'Etat allemand en lieu et place de DaimlerChrysler dans le tour de table d'EADS... tout en "n'excluant rien" pour autant.
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