Les annonces hier après-midi du Département américain à l'Energie ont permis au marché du pétrole de se détendre un peu l'espace de quelques heures grâce à des stocks pétroliers US qui ont augmenté de 0,8 million de barils sur la semaine écoulée, à 301,8 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une nouvelle baisse des stocks de brut après déjà 5 semaines de recul. Du coup, ce matin, les cours se stabilisent à 134 dollars le baril WTI.
Rien n'est cependant encore réglé sur le fond, tandis que les indices de conjoncture US demeurent toujours aussi incertains, ce qui a poussé la Fed à rester prudente hier soir dans ses commentaires économiques qui ont accompagné la reconduction des taux directeurs US à 2%.
La dernière réunion consommateurs / producteurs de pétrole en Arabie Saoudite a montré les limites d'un tel exercice dans le contexte actuel et a surtout souligné les divergences de vues entre certains pays producteurs face à la flambée des cours. A l'inverse, les nouveaux remous sociaux au Nigeria et le bras de fer diplomatique qui se poursuit autour du dossier iranien en coulisse ont largement contrebalancé les efforts déployés par l'Arabie Saoudite qui a promis d'ouvrir plus largement ses vannes à 9,7 millions de barils par jour (+550.000 barils) dès le mois prochain, alors que Ryad pourrait même aller jusqu'à augmenter sa capacité de 2,5 mbj pour atteindre 12,5 mbj d'ici la fin de l'année "si la demande est suffisante".
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