La banque suisse UBS, au coeur des interrogations sur la crise financière en Europe puisqu'elle détient le record de dépréciations d'actifs sur le vieux continent, annonce les estimations de ses résultats pour le deuxième trimestre fiscal qui vient de se clore. L'établissement estime que ses résultats attendus 12 août, "sont susceptibles d'atteindre ou de rester légèrement en retrait du seuil de rentabilité", puisque "la perte essuyée par Investment Bank a en effet effacé les contributions positives de Global Wealth Management & Business Banking et de Global Asset Management".
"La détérioration continue du marché a provoqué des dépréciations d'actifs et des pertes sur les positions à risque d'Investment Bank précédemment annoncées, en particulier les ajustements des évaluations de crédit des expositions aux compagnies d'assurance spécialisées. Les dépréciations ont été atténuées par la réduction constante des expositions et par les bénéfices de couverture. Dans le cadre des pertes enregistrées à cette date, les résultats du deuxième trimestre comprennent un crédit d'impôt d'une valeur approximative de 3 Milliards de Francs Suisses", indique UBS.
L'afflux d'argent frais vers le groupe s'est révélé négatif sur la période, en particulier en avril. Toutefois, les afflux se sont améliorés en mai et juin, notamment vers Global Wealth Management & Business Banking.
Selon les estimations d'UBS, le ratio BRI de catégorie 1 de la banque devrait être d'environ 11,5% si bien qu'une nouvelle levée de fonds propres n'est pas nécessaire, explique-t-elle.
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