BACOU-DALLOZ est prêt à participer à la concentration du secteur

19/10/2006 - 13:19 - Option Finance

(AOF) - Dans un entretien à paraître vendredi dans "Le Revenu", Henri-Dominique Petit, Président de Bacou-Dalloz, juge le groupe en bonne voie pour atteindre son objectifs à l'horizon 2009 d'une marge opérationnelle de 15%. Pour 2006, le dirigeant vise une marge comprise entre 13,8 à 14%. Interrogé sur d'éventuelles acquisitions, Henri-Dominique Petit déclare que Bacou-Dalloz est prêt à jouer un rôle dans la concentration de son métier. "Avec 40 à 50 millions d'euros de cash-flow libre dégagés tous les ans, nous en avons les moyens, d'autant que nos dettes ne représentent que 2,2 fois l'excédent brut d'exploitation à fin juin 2006, contre 3,5 fois il y deux ans", précise le dirigeant. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Leader mondial des équipements de protection individuelle (EPI), Bacou-Dalloz, né de la fusion en novembre 2001 des sociétés Bacou et Christian Dalloz, est un groupe industriel sans équivalent sur son marché. Assurant lui-même la conception et la fabrication de ses produits, il propose une offre complète pour la sécurité de l'homme au travail : la protection de la tête, l'antichute et la protection du corps (gants, vêtements, chaussures). Il est ainsi numéro un mondial de la protection oculaire, de la protection antichute, le numéro deux mondial de la protection auditive et le numéro trois mondial du gant à usage industriel.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe est engagé dans une politique de réduction de sa dette et de son besoin en fonds de roulement, afin de renforcer sa solidité financière et renouer avec la croissance externe. - Bacou-Dalloz a finalisé en juillet 2004 la cession de sa filiale de distribution Abrium, en perte, au fonds d'investissement Butler Capital Partners, ce qui lui a permis de se focaliser sur son coeur de métier. - 2005 a été l'année du retour à la croissance organique.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe évolue sur un marché à croissance faible. - Le groupe pâtit de l'augmentation des coûts de transport (qui absorbent 4 % de son chiffre d'affaires) et de certaines matières premières, dans le sillage du prix du pétrole. - Le groupe est confronté à la concurrence chinoise sur le bas et le milieu de gamme, pour un quart de son activité.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Bacou-Dalloz évolue sur un marché cyclique, qui dépend de la conjoncture économique et du niveau du taux de chômage, dans la mesure où les augmentations d'effectifs dans les entreprises lui sont favorables. Ainsi, les principaux marchés du groupe : l'industrie, le BTP et les télécommunications, sont à suivre. - Le secteur des équipements de protection individuelle est très morcelé. Bacou Dalloz, en tant que leader mondial, contrôle moins de 10 % d'un marché sur lequel des regroupements sont à prévoir. - Les performances du groupe sont sensibles à la faiblesse du dollar. La moitié des ventes étant facturées dans cette devise.