Le Premier Ministre britannique, M. Gordon Brown, devrait faire valoir auprès des autorités américains la proposition d'Airbus (EADS) à l'égard du contrat des ravitailleurs de l'US Air Force, alors que ce marché permettrait de sécuriser 11.000 emplois en Grande-Bretagne, écrivent aujourd'hui nos confrères du 'Times'. En effet si l'attribution du contrat à Airbus était confirmée, les ailes des appareils seraient construites dans une usine du Pays de Galles, à Broughton. Les retombées pour l'économie britannique avoisineraient 4 Milliards de Livres.
M. Brown soutiendra l'offre d'Airbus de toutes les façons, a affirmé un porte-parole du 10 Downing Street au quotidien. Le Premier Ministre avait déjà écrit l'an dernier à George Bush pour lui vanter les mérites de l'A330 MRTT (KC-45 selon l'appellation de la version coproduite avec Northrop), déjà acheté par la RAF. Il devrait remettre prochainement le sujet sur la table. Gordon Brown aura également l'occasion d'en discuter avec Barack Obama, le candidat démocrate à la présidence, qui s'est déclaré en faveur de l'offre de Boeing, basée sur le KC-767, un appareil plus petit mais moins cher.
Rappelons qu'en 2002 un premier contrat accordé à Boeing avait été annulé, la firme ayant soudoyé le représentant du Pentagone s'étant occupé de son attribution, en lui proposant un poste. Boeing avait écopé de 615 Millions de Dollars d'amende.
En février dernier, Airbus avait remporté le second appel d'offre. Toutefois, Boeing a protesté auprès du Government Accountability Office qui a décidé de relancer l'appel d'offre (sur certains points contestés) mercredi dernier.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.