L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP, ou OPEC pour les anglo-saxons) n'a pas fait les choses à moitié hier. Certes le principe d'une baisse de la production était acquis depuis plusieurs jours, mais son ampleur est plus conséquente que ne l'attendaient les spécialistes. Les membres du cartel ont prévu d'abaisser de 1,2 million de barils leur production quotidienne à compter du 1er novembre prochain, alors que les premières projections tablaient plutôt sur 1 million de baril de réduction.
La production quotidienne de l'OPEP, qui représente 40% de l'or noir mondial environ, va donc passer dans 12 jours de 27,5 à 26,3 millions de barils, par la réduction de la production des 10 membres frappés de quotas, hors Irak. Les producteurs espèrent que la baisse de l'offre va mécaniquement soutenir les prix, qui ont reculé de 25% depuis les sommets du 14 juillet dernier à 78,40$.
De fait depuis hier, la tendance est à la hausse avec un baril de Brent (échéance décembre désormais) qui progresse de 30 cents à 61,19$ à Londres, tandis que le WTI (échéance de novembre) progressait de 40 cents à 58,90$ à New York.
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