Le dossier Suez / GDF va-t-il dégénérer ? C'est la question que l'on peut se poser au vu de la tension entre les deux parties observées ces derniers jours. Selon 'Les Echos' du jour, le président de Gaz de France aurait même laissé planer la menace d'une démission...
Les parités de fusion et le périmètre du futur groupe continuent en effet de poser problème, au risque de faire 'voler en éclats' le projet d'union... de quoi mettre le gouvernement dans une situation extrèmement délicate.
Cependant, durant ces dernières heures, Gérard Mestrallet aurait mis de l'eau dans son vin précise encore le quotidien économique en faisant plus de places aux dirigeants de GDF dans le nouvel organigramme... C'est dans ce cadre que la question de la vente du pôle environnement reste posée alors que François Pinault vient de proposer ses services à point nommé...
Rappelons que des actionnaires étrangers de Suez ont écrit un courrier à la société la semaine dernière pour la pousser à améliorer les termes du rapprochement avec Gaz de France. Ils réclament soit un plus gros dividende en cash de la part de GDF, soit la mise en place une scission des actifs Eau et Propreté du groupe de Gérard Mestrallet au profit de ses actionnaires, suivie d'une cession des actifs énergie restants.
9 des plus gros actionnaires du groupe hors de France, représentant 10% du capital, sont signataires. Parmi elles, le fonds de pension Calpers (California Public Employees Retirement System) ou Knight Vinke Asset Management (très actif depuis plusieurs semaines dans le dossier), de gros investisseurs européens et américains, mais pas de fonds spéculatifs (hedge funds).
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