VALLOUREC réorganise sa Direction Financière

21/07/2008 - 08:41 - Option Finance

(AOF) - Vallourec a annoncé l'élargissement des responsabilités de sa Direction Financière en lui rattachant, à compter du 1er septembre prochain, le Contrôle de gestion. Olivier Mallet rejoint le Comité Exécutif du leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et prendra en charge le 1er septembre la Direction Financière élargie ainsi que la Direction de la Communication Externe, puis le 30 septembre, la Direction Juridique. Agé de 52 ans, Olivier Mallet, a occupé depuis 2004 au sein du groupe Areva les fonctions successives de Directeur général adjoint de la filiale Areva T&D, Directeur Financier adjoint du groupe et Directeur du secteur Mines, Chimie et Enrichissement. Bertrand Cantegrit, qui assure au sein du Directoire la supervision des Directions Financière, Juridique et de la Communication Externe, a choisi de réorienter ses activités et de mettre fin à ses fonctions prochainement. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Vallourec est leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et de produits tubulaires spécifiques pour applications industrielles. Le groupe s'adresse ainsi aux secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la chimie et pétrochimie, de l'automobile et de la mécanique, le reliquat provenant d'autres industries. Après avoir racheté l'américain Omsco en 2005, Vallourec a finalisé début 2006 l'acquisition de la société SMFI (Société Matériel de Forage International), afin de renforcer sa position de numéro deux mondial des tubes de forage pour le pétrole et le gaz.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

-Vallourec profite de sa situation de leader mondial dans plusieurs de ses produits. - La diversification des activités du groupe dans cinq débouchés lui permet d'amortir les phases de cycle des marchés qu'il sert. Par ailleurs, il bénéficie d'une répartition géographique équilibrée de ses ventes. - Vallourec peut se prévaloir d'une exposition limitée à la concurrence chinoise. - La situation financière de Vallourec est très saine. - Le titre est entouré d'une forte spéculation, du fait d'un flottant très important et du mouvement de concentration affectant son secteur.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est pénalisé en cas de repli du dollar. - La hausse du prix des matières premières (ferrailles, fer, coke...) crée une certaine incertitude sur les résultats. - Vallourec est difficile à classer au sein d'un secteur du fait de son activité. Par ailleurs, il n'existe pas de valeurs comparables sur le marché. - Comme toute valeur cyclique, Vallourec n'est pas à l'abri d'un retournement de conjoncture. Le marché mondial des tubes pour l'énergie a, dans le passé, connu de graves excédents de capacités qui amplifiaient la chute des prix en bas de cycle. - Le groupe peut souffrir du mouvement de déstockage des distributeurs américains et d'un marché de plus en plus compétitif

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Avec une division pétrole et gaz qui représente près de la moitié son chiffre d'affaires consolidé, le groupe est particulièrement sensible au prix du baril de pétrole : celui-ci détermine avec un décalage de six mois à un an le niveau d'investissement des compagnies pétrolières dans l'exploration-production, et donc la demande de tubes de forage. Le titre est par conséquent favorisé en cas de prix élevé du baril.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Selon Ernst & Young, 2008 devrait connaître une vague sans précédent d'acquisitions. Le cabinet s'attend ainsi à ce que Rio Tinto réalise cette année une opération de plus de 50 milliards de dollars. Après l'échec des pourparlers avec Xstrata, le cabinet anticipe également une opération de même envergure de la part de Vale afin de diversifier ses actifs et son implantation géographique. Ces opérations sont motivées par l'envolée des prix des métaux et donc des revenus des groupes et la possibilité qu'elles offrent de diversifier la nature des actifs miniers. A cela s'ajoute la capacité à réduire des coûts de production toujours plus élevés. Dès lors, il est plus intéressant pour un groupe de racheter des actifs miniers déjà existants que de financer pendant de longues années la découverte de nouveaux gisements. Ainsi, le groupe australien Macarthur pourrait se retrouver au coeur d'une bataille boursière entre géants miniers suite à la prise de participation de 15% d'ArcelorMittal dans son capital.