Louis Gallois, le nouveau patron d'Airbus, et Thomas Enders (EADS) doivent rencontrer aujourd'hui à Londres le secrétaire d'Etat au commerce et à l'industrie britannique Alistair Darling, sur fond de remise en question du rôle britannique dans le consortium européen, indique aujourd'hui le quotidien The Times, alors que BAE Systems a récemment cédé ses 20% du capital d'Airbus à EADS.
La question du maintien de la présence d'Airbus au Royaume-Uni pourrait se poser avec acuité, alors que selon le journal le comité de planification du dernier projet en date, l'A350 XWB, ne comprend aucun représentant britannique.
Avant de confirmer la part de la production qui serait allouée à l'usine galloise de Broughton (qui fabrique habituellement des ailes), Airbus souhaiterait voir le gouvernement britannique s'impliquer via une (controversée) aide au lancement, des crédits à l'export et/ou des avantages fiscaux.
La future nomination d'un représentant britannique en tant que non-executive director au conseil d'EADS pourrait également être remise en cause, au profit par exemple d'un américain alors que le groupe a récemment remporté son premier contrat d'envergure aux Etats-Unis pour des hélicoptères civils EC 135.
"The Times" indique que le maintient de la présence d'Airbus à Broughton conditionne jusqu'à 13.000 emplois.
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