UPS porteur de mauvaises nouvelles

22/07/2008 - 15:04 - Option Finance

(AOF) - UPS a fait état d'un résultat du deuxième trimestre en baisse de 21% malgré une hausse de 6,7% de ses ventes. Le premier groupe de messagerie au monde a revu à la baisse ses prévisions en raison de la faiblesse de l'économie américaine et de la flambée des prix du carburant. UPS a réalisé un bénéfice net de 873 millions de dollars, ou 0,85 dollar par action, comparé à un profit de 1,10 milliard de dollars, ou 1,04 dollar par action un an plus tôt. Le consensus Thomson Financial visait un BPA de 0,85 dollar. Le groupe a procédé à une nouvelle révision à la baisse de ses perspectives. La compagnie table sur un BPA 2008 dans une fourchette comprise entre 3,50 et 3,70 dollars, contre une fourchette comprise entre 3,90 et 4,20 dollars précédemment anticipée. (AOF)

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Ces derniers mois les groupes d'intérim ont été malmenés en bourse en dépit de nombreux atouts. Ils ont enregistré d'excellentes performances l'an passé : les profits des cinq plus gros acteurs du marché ont bondi de 20%. De plus, ils se sont diversifiés géographiquement de façon à réduire la part des pays matures dans leur activité. Ainsi la part des revenus de Randstad réalisée aux Etats-Unis a baissé de 23% à environ 10% entre 2002 et 2007. De même, Manpower tire 38% de ses revenus de pays à faible taux de pénétration du travail temporaire. A cette stratégie se sont ajoutées de nouvelles sources de revenus, complétant ceux de l'intérim au sens strict du terme. Les intervenants ont étendu leurs gammes de services, à travers le placement de personnel permanent. Ce mouvement a été autorisé, il y a trois ans, par la loi Borloo, qui a ouvert le marché du recrutement de personnel permanent aux sociétés d'intérim. Cette activité, qui ne constitue que 2 à 3% des ventes totales de groupes comme Adecco ou Randstad, a l'énorme avantage de générer entre 10 à 12% de leur marge brute. En dépit de tous ces éléments, les investisseurs sont méfiants sur les perspectives de ces groupes. La crise des crédits hypothécaires américains a assombri les perspectives de l'économie mondiale. Les acteurs des ressources humaines sont impactés en premier lieu car quand la conjoncture est difficile les entreprises recourent moins à l'intérim pour limiter leurs coûts.