(AOF) - La baisse des réserves hebdomadaires pétrolières américaines publiées cet après-midi par le Département américain de l'énergie n'est pas de nature à enrayer la tendance. Enfin, la demande pétrolière américaine s'essouffle. Inéluctablement, les cours du brut s'en ressentent. Pour preuve, cette subreptice baisse des stocks n'empêche pas la chute du baril de brut léger américain pour livraison septembre. En treize jours, son cours a perdu plus de vingt dollars, soit environ 13,5% de sa valeur. Dans une étude au titre prémonitoire " Demand Demolition ", Lehman Brothers s'est penché sur les raisons de cette soudaine glissade. " Durant la première moitié de l'année, la demande pétrolière américaine a dépassé les prévisions les plus pessimistes. Elle est le signe le plus manifeste de la destruction de demande dans les pays industrialisés des pays de l'OCDE. " En apparence, ce repli du pétrole est une bonne nouvelle pour les consommateurs.En France par exemple, le ministre de l'Economie Christine Lagarde n'a t-il pas assuré aujourd'hui que la baisse du prix du pétrole se répercutait bien " immédiatement " à la pompe ? Mais, il traduit également le ralentissement généralisé de l'économie occidentale.