Pechiney Nederland, filiale d'Alcan, n'est pour l'instant pas parvenu à vendre l'usine d'électrolyse de Vlissingen dans laquelle elle détient une participation de 85 %, annonce la société, qui lance une "analyse stratégique", pour évaluer toutes les possibilités.
Les négociations en cours avec un consortium de sociétés électro-intensives n'ont pas réussi jusqu'à maintenant à garantir à l'usine un approvisionnement en énergie à prix compétitif à long terme, précise la société.
"En l'état actuel des négociations sur l'énergie, Pechiney Nederland N.V va mener cette analyse afin de définir un nouvel avenir pour l'usine de Vlissingen, a indiqué Wolfgang Stiller, membre du conseil de Surveillance de Pechiney Nederland NV et président de l'exploitation, Alcan Métal primaire-Europe et secteur mondial des anodes. Cette analyse fait suite à près de deux ans de recherche, en étroite coopération avec le gouvernement néerlandais, afin de trouver des solutions énergétiques pour l'usine."
L'usine d'électrolyse de Vlissingen emploie environ 700 personnes et sa capacité s'élève à environ 200 000 tonnes. Elle produit essentiellement des billettes d'aluminium destinées au marché européen des produits usinés. Elle fait partie du réseau mondial des 21 usines d'électrolyse d'Alcan qui représentent une capacité de 3,4 millions de tonnes.
"La stratégie d'Alcan est d'investir principalement dans des usines d'électrolyse à faibles coûts, a indiqué Jean-Philippe Puig, président, Alcan Métal primaire, Europe. Compte tenu du niveau de prix de l'énergie, actuellement proposé par le consortium, l'avenir de l'usine de Vlissingen au sein d'Alcan n'est plus assuré ".
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