(AOF) - L'opérateur alternatif des départements et régions d'Outre-mer a présenté un chiffre d'affaires semestriel de 87,9 millions d'euros, enregistrant une hausse de 24,3%. A noter une légère accélération du chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre, à 24,4% contre 24,2% au premier trimestre. L'activité mobile a généré un chiffre d'affaires de 51,4 millions d'euros sur le semestre. "Le niveau d'activité atteint sur ce premier semestre démontre la dynamique de croissance des activités du groupe et constitue une performance dans un contexte économique mondial marqué par une consommation des ménages globalement orientée à la baisse et auquel les régions d'Outre-mer ne font pas exception", estime Outremer Telecom. Le groupe souligne qu'il maintient "un rythme proche de celui de 2007". Sur l'ensemble du semestre, l'opérateur a enregistré 22 437 nouveaux abonnements au forfait dont la majeure partie se trouve dans l'Océan Indien. En revanche, le nombre d'abonnés cartes est en repli, "en raison de l'élimination progressive et anticipée des abonnés non actifs", note le groupe. (AOF)
Opérateurs télécoms
En France, les " box " combinant téléphonie-Internet-télévision remportent un vrai succès. En 2007, environ 44% des communications passées depuis des lignes fixes ont été réalisées depuis des services haut débit, Freebox, Neuf Box ou autres Livebox. Cet essor de la téléphonie sur IP va conduire à une nouvelle baisse des prix, sur le marché de gros de la téléphonie fixe. De nouveaux tarifs seront appliqués rétroactivement à compter du 1er janvier : le prix moyen de la terminaison d'appel facturée par France Télécom aux alternatifs pour couvrir le coût d'acheminement sur son réseau baisse de 0,55 à 0,49 centime d'euro. Le gouvernement français a choisi de taxer le secteur télécoms pour financer la réforme de l'audiovisuel public. Il a fixé cette taxe à 0,9% du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs mobile, ce qui devrait rapporter près de 400 millions d'euros. Le président de la Fédération française des télécoms qualifie cette taxe " d'extrêmement dangereuse ". D'après lui, elle serait inévitablement répercutée sur le consommateur final.