Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva, ne croit pas à un vaste mouvement de consolidation du secteur nucléaire, pour une simple raison structurelle : peu d'acteurs (d'autant plus depuis l'opération sur Westinghouse), le plus souvent ayant la taille critique, et barrières à l'entrée importantes. C'est ce qu'explique la dirigeante dans un entretien accordé à 'La Tribune' ce matin, dans lequel elle précise également que le statut public de son groupe ne l'a pas handicapé dans la signature de son partenariat avec le japonais MHI. "Partenariat solide ne veut pas forcément dire rapprochement capitalistique", précise Anne Lauvergeon, qui en veut pour preuve les relations fortes, en dehors de toute liaison actionnariale, existant entre son groupe et le canadien Cameco dans les mines.
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