Clôture Paris : le CAC 40 continue son rebond !

06/08/2008 - 18:00 - Boursier.com

La tendance positive se confirme, alors que le secteur financier et bancaire reste suivi...

LA TENDANCE DU JOUR L'indice phare de la place parisienne finit encore en hausse de 1,41% à 4448 pts. Après Société Générale hier, c'est BNP Paribas qui a rassuré aujourd'hui les investisseurs, ces derniers saluent, en effet, l'absence de mauvaises nouvelles et une robustesse confirmée de l'établissement malgré la crise financière. Autre point important, le statu quo de la Fed hier concernant le taux des fonds fédéraux qui se maintient donc à 2% et qui a incité Wall Street à clôturer sa séance, hier soir, d'une façon euphorique. Le cours du WTI, quant à lui, se maintient autour des 120$ après la publication d'un rapport des stocks américains qui fait état d'une hausse des stocks de brut mais d'une baisse de ceux d'essence. ECO ET DEVISES Comme prévu, le Federal Open Market Committee, Comité de politique monétaire de la Fed, a conservé son taux des fonds fédéraux à 2% mardi soir, optant une seconde fois pour le statu quo après un cycle d'assouplissement monétaire qui s'était traduit par une baisse de plus de 3% des taux. La Fed a souligné une fois encore les risques concernant l'inflation, mais espère à terme la reprise d'une croissance modérée ainsi qu'un apaisement des tensions sur les prix. A noter, une mauvaise nouvelle provenant de l'un de nos voisin européen, les commandes à l'industrie allemande ont chuté de 2,9% entre mai et juin, selon le ministère allemand de l'économie. La chute en glissement annuel ressort à 6,1%. Le consensus tablait sur une croissance de 0,4% sur la période. VALEURS EN HAUSSE * Bic grimpe de 10,6% suite à une publication en ligne avec les attentes qui a rassuré les investisseurs. Le groupe a vu ses ventes faire de la résistance au deuxième trimestre, avec un chiffre d'affaires qui n'a reculé que de 1,6% ramenant la baisse semestrielle à 3,9%( 700,5 ME). A taux de change constant, la hausse atteint 2,7%. Un chiffre rendant tout à fait crédible la prévision du groupe qui mise sur "une légère hausse du chiffre d'affaires à taux de change constants" en 2008. La marge brute du 1er semestre a diminué de - 0,3 point et a atteint 49% des ventes, contre 49,3 % au 1er semestre 2007. Le résultat d'exploitation du 1er semestre a baissé de 19,6% en publié, pour atteindre 101,1 millions d'euros, et de - 13,4 % à taux de change constants. La marge d'exploitation du 1er semestre 2008 s'élevait à 14,4 % contre 17,2 % au 1er Semestre 2007. Enfin, le résultat net part du Groupe du 1er semestre s'est élevé à 70,6 millions d'euros, en baisse de 18,5%. Le bénéfice net par action (BNPA) a atteint 1,45 euro au 1er semestre 2008, comparé à 1,76 euro au 1er semestre 2007, en baisse de 17,6 %. * Imerys gagne 9,2% et continue ainsi son rebond débuté hier avec Saint Gobain qui monte de 2,6%. * Haulotte Group monte de 7,1%. Le titre avait déjà repris plus de 5% hier. * Fimalac s'octroie une hausse de 5,9%. La société contrôlée par Marc Ladreit de Lacharrière, a déclaré avoir franchi en hausse, le 1er août 2008, le seuil de 5% de son capital, et détenir 1.830.605 action, soit 5,65% de son capital. Ce franchissement de seuil résulte de l'acquisition par la société de ses propres actions hors marché. Il est par ailleurs précisé que directement et indirectement, par l'intermédiaire des sociétés Groupe Marc de Lacharrière, Fimalac Participations et Silmer, Marc Ladreit de Lacharrière n'a franchi aucun seuil et détient 22.866.652 actions Fimalac représentant 45.435.906 droits de vote, soit 70,63% du capital et 82,30% des droits de vote de cette société. * BNP Paribas monte de 5,1%. Le secteur bancaire retrouve des couleurs après des mois de traversée du désert. Le marché salue les bonnes publications du groupe. Le courtier CM-CIC Securities précise même que la banque est "la meilleure de la classe". Une annonce qui a conforté celle de la Société Générale, la veille. Aujourd'hui la banque rouge et noire engrange une hausse de 3%. Standard & Poor's a confirmé la notation crédit "AA- / Négative / A-1+" du groupe après sa publication semestrielle. Bien que l'euphorie de la veille soit retombée comme un soufflet, les bancaires ne dévient pas de leur sillage. Natixis se négocie toujours en hausse prenant 3,2%, Crédit Agricole monte de 0,8% et Dexia s'affiche à 10 Euros (+7,2%) ce qui est la plus forte hausse du CAC40 aujourd'hui. * Vallourec reprend des couleurs en gagnant plus de 4,5%. Rappelons que le titre a perdu hier plus de 7% suite à la baisse du cours du baril. * Alcatel-Lucent reprend encore de 3,8% après avoir gagné 4,6% hier. * Belvédère reprend 28% après avoir reculé de 8,59% hier. VALEURS EN BAISSE * Vilmorin et Cie chute de 10,6%. Hier, le semencier a publié un chiffre d'affaires annuel de 897 Millions d'Euros, un peu court par rapport aux anticipations de la place. Le management a cependant laissé entendre qu'il était confiant par rapport à son objectif de marge opérationnelle, qu'il pense même être en mesure de battre. Fortis, a maintenu son opinion "alléger" sur le titre, pour une valorisation à 108 Euros car elle voit peu de catalyseurs à la hausse à court terme. * Legrand perd 2,7% et met ainsi fin a son rebond entamé la semaine dernière suite à la publication de semestriels fermes et rassurants et soutenu par relèvement à 'BBB' de la notation de crédit du groupe par l'agence Fitch. * GDF Suez recule de 2,5% et continue ainsi d'évoluer sur une pente descendante. * Klepierre perd 1,8% et met fin à trois séances consécutives de hausse. * Unibail-Rodamco recule de 0,9%. Le Crédit Suisse a réduit, de 146,65 à 140,44 Euros, son objectif de cours, toujours suivie avec une recommandation "neutre". L'analyste craint en effet une révision en baisse des anticipations alors que les conditions sur le secteur se durcissent. * Lagardère perd 0,8% * France Telecom abandonne 0,7% malgré le fait que Crédit Suisse reste acheteur sur le titre, et relève sa valorisation de 24 à 25 Euros après que la société ait ajusté ses anticipations suite à la publication des comptes intermédiaires. L'analyste estime en outre que le risque de grosse acquisition est désormais moindre.



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