Deminor s'est fendu d'une lettre à l'AMF, datée du 7 août, au sujet de l'OPA visant les titres Clarins.
Le cabinet de défense des actionnaires minoritaire estime que ce dossier "n'a pas été traité de manière rigoureuse par l'ensemble des parties, voire avec précipitation".
Deminor déplore notamment la simultanéité des publications le 1er août qui soulève "des interrogations concernant la qualité du travail de l'expert". Ce jour là, l'expert, dont Deminor remet en cause l'indépendance, a remis son rapport d'évaluation, le conseil de surveillance de Clarins a rendu son avis et l'AMF a validé l'opération, contrairement à son propre réglement, selon Deminor, qui prévoit une validation au plus tôt cinq jours après le dépôt de note.
Deminor souligne qu'ainsi, les actionnaires minoritaires n'ont pas eu le loisir d'obtenir des informations de la part du conseil d'administration.
Enfin, Deminor critique l'expertise qui reprendrait les critères de valorisation de la banque menant l'opération.
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