A 1,4889 dollar, l'euro accélère sa chute mardi matin, au plus bas depuis le 26 février dernier. Depuis le début du mois d'août, la devise européenne s'affaiblit de plus de 4,5% par rapport au billet vert.
Pour les plus cyniques, ou les moins rêveurs, l'explication est à chercher en négatif : plutôt que de meilleures perspectives pour l'économie US, c'est la multiplication des signaux de ralentissement en dehors des Etats-Unis (Japon et Europe en premier lieu) qui permettent au billet vert de retrouver du tonus.
Cette reprise du dollar, accompagnée d'un reflux des matières premières, est suivi par une amélioration des rendements obligataires et par une progression de Wall Street.
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