Douche froide pour l'économie française au second trimestre, avec un PIB qui trébuche de 0,3% alors que les économistes prévoyaient une légère hausse de 0,1%. Sur un an, la croissance ne ressort qu'à 1,1%. Un peu plus tôt l'Allemagne avait annoncé un reflux de 0,5% par rapport à une donnée corrigée de 1,5 à 1,3% au 1er trimestre. Sur un an, nos voisins progressent de 1,7%, un peu plus que ce que prévoyaient les économistes. La performance espagnole est attendue à 9h00, celle des Pays-Bas à 9h30, avant les données de la Zone Euro à 11h00.
En France au second trimestre, les dépenses de consommation des ménages évoluent peu (+0,1% après -0,1% au premier trimestre de 2008), note l'INSEE, tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) totale chute (-1,5% après +0,7 % au trimestre précédent) sous l'effet des baisses conjointes de la FBCF des entreprises non financières (-1% après +1,2%) et de celle des ménages (-2,9% après -0,1%). Les exportations diminuent (-2% après +2,4% au premier trimestre de 2008) ainsi que, dans une moindre mesure, les importations (-0,3% après +1,8%). La contribution du solde extérieur à l'évolution du PIB s'établit ainsi à -0,5 point (après +0,1 point). Enfin, la contribution des variations de stocks à la croissance du PIB s'élève à +0,3 point, après +0,1 point au trimestre précédent.
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