BELVEDERE confirme ses objectifs 2008

18/08/2008 - 08:21 - Option Finance

(AOF) - Au premier semestre, le groupe Belvédère a enregistré un chiffre d'affaires de 577,5 millions d'euros, en progression de 24,5%, dont 12,2% à périmètre comparable. En Pologne, l'activité a connu une croissance de 55,7% (11,2% à périmètre comparable et change constant) et représenté 62% des ventes du groupe. En France, le chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 5,3% et a représenté 18.5% des ventes totales du groupe. "Seule l'activité des vins, qui s'est désormais stabilisée, affiche une baisse de 25% par rapport à la même période l'an dernier", a expliqué Belvédère. "Sur la base de la bonne tendance enregistrée par Belvédère depuis le début de l'exercice et compte tenu de la saisonnalité historique de ses ventes", le groupe a confirmé son objectif de réaliser en 2008 un chiffre d'affaires d'environ 1,2 milliard d'euros pour un EBITDA proche de 60 millions d'euros. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

EBITDA : L'EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) est un concept anglo-saxon, proche conceptuellement de l'EBE français : Excédent Brut d'Exploitation. Il désigne le solde entre les produits et les charges d'exploitation, mais ne prend pas en compte les amortissements et les provisions.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'OCDE et la FAO ont, toutes deux, établi des projections qui tablent sur une hausse du prix des matières premières agricoles dans les 10 années à venir, par rapport à la décennie précédente. Ainsi les augmentations prévues sont de 20% pour la viande bovine et porcine, 30% pour le sucre, 40% à 60% pour le blé, le maïs et le lait en poudre, plus de 60% pour le beurre et les oléagineux et plus de 80% pour les huiles végétales. Le fait nouveau est qu'auparavant, les flambées de cours étaient dues à des événements ponctuels, comme une baisse des rendements provoquée par une sécheresse. Aujourd'hui des facteurs structurels entrent en jeu : les cours élevés du pétrole qui surenchérissent les coûts de production, la croissance démographique, et la modification des pratiques alimentaires avec une consommation accrue de viande dans les pays émergents, se combinent avec la demande de grains pour les agrocarburants.