AREVA présélectionné en Inde pour des réacteurs nucléaires

18/08/2008 - 08:55 - Option Finance

(AOF) - Areva, Westinghouse, GE-Hitachi et Rosatom ont été sélectionnés comme fournisseurs pour les projets de nouvelles centrales du groupe public indien, Nuclear Power Corporation of India, qui détient le monopole de l'énergie nucléaire en Inde, selon le "Hindu Business Line". Le gouvernement indien souhaite construire suffisamment de centrales nucléaires pour produire 40000 MW d'ici 2020. Dans un premier temps, deux réacteurs de 1000 MW seraient installés dans chacun des 4 sites choisis par l'Inde pour regrouper sa production d'énergie nucléaire. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le verdict des parlementaires européens, rendu mi-juin, relance le débat sur la séparation patrimoniale des activités de production et de transport des électriciens européens. En effet, en obligeant les énergéticiens européens produisant de l'électricité à céder leurs réseaux de transport, il s'oppose à l'accord conclu le 6 juin dernier à Bruxelles entre les gouvernements des Vingt-Sept, qui laissait aux opérateurs le choix de céder ou garder leurs réseaux de transport. Ils se conforment néanmoins à la proposition initiale de la Commission Européenne, qui imposait dans sa directive de 2003 une séparation juridique entre la production et la distribution d'énergie. L'objectif étant de casser les monopoles et favoriser la concurrence au profit du consommateur final. Face aux ambitions du futur groupe GDF-Suez, et pour compenser ses pertes de part de marché en France avec l'ouverture du marché à la concurrence, EDF poursuit sa politique d'internationalisation. Il est ainsi prêt à payer 515 millions d'euros pour racheter les 25,5% de GDF dans SPE, numéro deux belge de l'électricité. Néanmoins cette opération risque d'être compliquée par le fait que le Britannique Centrica dispose d'un droit de préemption pour acquérir la participation de Gaz de France. EDF souhaite également acquérir British Energy pour un prix d'acquisition d'environ 14 milliards d'euros. Pour le moment le gouvernement britannique n'a pas donné son accord.