Le feuilleton Alstom / Areva (qui met aussi nécessairement en scène Bouygues, premier actionnaire du groupe de Patrick Kron) n'est pas près de se terminer. Hier, Bercy a laissé entendre que rien n'avait été décidé concernant l'avenir du groupe nucléaire, durcissement du ralentissement économique ou pas. Un léger quiproquo s'est installé dans un premier temps, après que Christine Lagarde eut indiqué à l'Agence Reuters, au sortir d'une réunion ministérielle, que le gouvernement ne planchait pas sur un tel projet. Mais Bercy a un peu plus tard tenu à préciser que "les déclarations du ministre portaient sur le contenu de la réunion chez le Premier ministre, où ce dossier n'a pas été évoqué, et non pas sur les intentions du gouvernement concernant l'éventualité d'une telle opération".
Alstom ne cache pas depuis plusieurs mois son intérêt pour un mariage avec Areva, compliqué cependant par le meccano industriel que cela induirait et par les relations particulièrement orageuses entre Patrick Kron et son homologue chez Areva, Anne Lauvergeon, à qui il n'aurait pas pardonné un soutien modeste lorsqu'Alstom avait frôlé la faillite. A cette occasion, Areva avait récupéré la branche Transmission et Distribution du groupe pour un prix relativement modéré.
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