La demande du fonds spéculatif américain Greenlight Capital a fait des émules. Avant-hier, l'investisseur activiste emmené par David Einhorn, avait rendu public un courrier envoyé à la direction de Natixis, lui intimant de renoncer à son augmentation de capital pour lui préférer un montage passant par le rachat de ses Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) Banques Populaires et Caisses d'Epargne par ses deux puissants actionnaires.
Aujourd'hui, le fonds Royal Capital Management publie lui aussi un courrier envoyé à Dominique Ferrero, le président de Natixis, jugeant "inacceptable de vendre 50% de Natixis au tiers de sa valeur". Schématiquement, l'actionnaire (depuis avril 2007) ne comprend pas qu'on lève des fonds à 5,94 Euros l'action (le cours actuel) alors que la valeur de l'actif net au 31 mars dernier ressortait à 13,43 Euros. En conséquence, Royal Capital "reprend complètement à son compte" la proposition de Greenlight Capital selon laquelle la banque doit convertir en liquidités les CCI et éventuellement procéder à une levée de fonds plus modeste (1,2 MdE) pour arriver aux 3,7 MdsE annoncés précédemment.
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