SCOR se félicite du relèvement de ses notes de crédit par Fitch

22/08/2008 - 08:44 - Option Finance

(AOF) - Scor s'est félicité de la décision de Fitch de relever ses notes de crédit, qui passent de " A- " à " A " pour la solidité financière (IFS) et la note de défaut émetteur (IDR) à long terme, et de " BBB " à " BBB+ " pour la dette subordonnée junior. Le réassureur a souligné que l'agence de notation a pris en considération " la diversification tant géographique que commerciale du groupe, son fort positionnement sur le marché, ainsi que l'amélioration de sa rentabilité ". "Cette révision à la hausse démontre également que Fitch a tenu compte du renforcement de la solidité financière du groupe après l'acquisition de Converium et l'intégration très réussie des deux entreprises", a déclaré Scor. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Fitch Ratings : Fitch Ratings est l'une des trois grandes agences internationales de notation financière (ou "credit rating"). Une agence de notation attribue, selon des critères et une classification qui lui sont propres, une note traduisant son opinion sur la capacité d'un émetteur à remplir ses obligations financières, donc à ne pas se trouver en situation de défaut de paiement. En tant que mesure du niveau du risque de crédit, la note influe sur le niveau du taux d'intérêt proposé à l'entreprise notée. En d'autres termes, plus la note d'un émetteur est mauvaise, plus il lui coûtera cher d'emprunter car il lui sera difficile d'intéresser les investisseurs. Echelle des notes de Fitch Ratings : La catégorie investissement regroupe les notes AAA, AA+, AA, AA-, A+, A, A-, BBB+, BBB, BBB- (notes à long terme, durée initiale de la dette émise supérieure à un an) et F1+, F1, F2, F3 (notes à court terme, durée initiale de la dette émise inférieure à un an). Cette catégorie est censée refléter une qualité de crédit solide. Si AAA est supposé le plus solide, un BBB- offre tout de même une espérance de parcours sans incident, avec une forte probabilité pour que la dette soit remboursée à temps même si l'environnement économique ou la société elle-même rencontrent quelques turbulences. La catégorie spéculative regroupe les notes BB+, BB, BB-, B+, B, B-, CCC+, CCC, CCC- (à long terme) et B, C (à court terme). Cette catégorie suppose des risques sérieux d'incidents de paiement, qui deviennent extrêmement sérieux pour les CCC (on parle alors de junk bond, ou obligation pourrie). En cas de défaut probable, imminent ou avéré sont appliquées les notes CC,C, DDD, DD, D (long terme) et D (court terme). Agence de notation : Une agence de notation est une agence spécialisée qui attribue des notes, sous la forme de symboles, pour qualifier le risque de crédit attaché à une entreprise et à sa dette (négociée sous forme d'obligation). Standard & Poor's, Moody's et Fitch Ratings sont les principales agences de notation de crédit.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

La baisse des tarifs d'assurance automobile, observée en 2007, pourrait être stoppée par la récente initiative de la Matmut. La mutuelle souhaite baisser ses prix dès le 1er juillet 2008 et s'est engagée à ne pas réviser les tarifs d'assurance auto et moto à la hausse jusqu'au 1er janvier 2010. L'an passé, les assureurs étaient confrontés à une sinistralité défavorable. En effet, la baisse des fréquences ne compensait plus la dérive récurrente du coût des corporels et la hausse du prix des pièces de rechange (+4,6% en 2007). Sur le marché français de l'assurance-vie, le repli s'amplifie : la collecte enregistre une diminution de 8% au cours des quatre premiers mois de 2008, alors que la baisse était de 3% sur l'ensemble de l'année 2007. Les supports en euros s'en sortent mieux que les unités de compte, les premiers évoluant de +3% et les seconds de -37%. La première raison de cette évolution est la chute des marchés actions. A cela s'ajoute une inversion de la courbe des taux, qui consiste en une rémunération des produits "longs", comme l'assurance-vie, inférieure à celle des produits "courts", comme les sicav monétaires. La FFSA estime que la collecte, en 2008, devrait reculer de 5% à 7% sur le marché individuel et de 3% à 5% sur le collectif.