LA TENDANCE
La tendance qui était en net repli de plus d'1% à mi-séance s'est redressée en fin de journée. Le CAC40 a ainsi terminé en rebond de 0,10% à 4.373 pts malgré le pétrole qui est remonté proche des 120$ le baril. Les indices américains retrouvent actuellement la zone verte, les secteur financier étant un peu mieux tenu aujourd'hui.
ECO ET DEVISES
Après une séance hier de très forte volatilité, le baril de brut est remonté proche des 120$, alors que selon le Département américain à l'Energie ce mercredi, les stocks de brut US (hors réserve stratégique) ont baissé de 0,1 million de barils durant la semaine écoulée, close le 22 août, à 305,98 MB. Les stocks d'essence ont aussi reculé de 1,2 millions de barils et sont inférieurs à la frontière basse de la fourchette habituelle.
Par ailleurs, le regain de tension sur le dossier Georgien et l'impact de la période cyclonique dans le Golfe du Mexique poussent les cours de l'or noir de nouveau en vive hausse.
Après une séance très discutée mardi, marquée par une chute de l'euro dans la zone des 1,45/$, la monnaie européenne est un peu remontée proche des 1,47/$.
VALEURS EN HAUSSE
* Eramet : regagne 5% avec le secteur matières premières
* Eiffage : reprend 3% sur des achats de fonds
* Alstom : remonte de 2% avec Vinci
* Scor : +2%. Le groupe a publié ce matin un bénéfice net semestriel de 225 Millions d'Euros, en croissance de 5,1% en données publiées et de 21% en données comparables, soit 1,25 Euro par action. Le résultat opérationnel, stable en données publiées, se contracte cependant de 9,6% en comparable alors que les primes émises ressortent à 2,748 MdsE, soit un tassement de 1,4% en tenant compte des changements de périmètre (croissance de 29,4% en données brutes). Les analystes anticipaient 196 ME de bénéfice net sur le semestre.
Côté ratios, le ROE atteint 13,2% contre 15,4% un an avant en publié et 18,2% en comparable. Le ratio combiné non-vie ressort à 98,7%.
* Total : +1% avec CGG Veritas et Technip dans le secteur pétrolier
VALEURS EN BAISSE
* Natixis : rechute de 6% sur la crainte d'assister à une augmentation de capital très dilutive.
* Bourbon : reperd 3%. Le groupe a publié ce matin un chiffre d'affaires intermédiaire de 433,6 Millions d'Euros, qui marque une croissance de 16,9% en glissement annuel. L'EBITDA est stable à 138,1 ME, tandis que l'EBIT recule de 3,5% à 90,4 ME. Cela matérialise une marge de 20,8% contre 25,2% un an avant. Le bénéfice net part du groupe recule de 21,2% à 78,2 ME (le 1er semestre 2007 profitait d'une plus-value de cession de 21 ME).
Après prise en compte des 765 ME d'acomptes sur navires en commandes et des 250 ME de cessions d'actifs à venir, l'endettement net opérationnel de Bourbon s'élève à 175 ME au 30 juin 2008.
"L'activité de Bourbon au second semestre s'inscrira dans le cadre du plan Horizon 2012", explique la direction, qui précise que la Division Offshore bénéficiera de la mise en service de 32 nouveaux navires et du renouvellement des contrats arrivant à échéance dans un marché de l'offshore toujours bien orienté, alors que la Division Vrac enregistrera l'impact de la cession du vraquier Supramax Fructidor en juillet, qui a dégagé une plus-value de 40,6 M$, et prendra livraison de deux nouveaux navires en janvier 2009. Les taux du Baltic Supramax Index devraient se maintenir à un niveau élevé bien qu'inférieur à celui atteint au cours du premier semestre. La cession des parts détenues dans les sociétés Rigdon réalisée début juillet se traduira par une plus-value de 58,2 ME et aura un impact positif de l'ordre de 170 ME sur le niveau d'endettement. Enfin la performance financière de Bourbon restera influencée par l'évolution de la parité Euro-Dollar.
* Air France-KLM : recule de 4% sur la crainte du retour du dossier Alitalia
* Schneider : redescend de près de 3% avec Capgemini, Thomson et Steria.
* IBM : a déposé son projet d'offre d'acquisition des actions Ilog, via sa filiale CITLOI. Les actions seront rachetées à 10 Euros l'unité et les BSA à 0,50 Euro pour les BSA no1 émis en 2003, 0,50 Euro pour les BSA no2 émis en 2003, 0,65 Euro pour les BSA émis en 2004, 0,50 Euro pour les BSA émis en 2005, 0,83 Euro pour les BSA émis en 2006 et 1,93 Euro pour les BSA émis en 2007. L'offre est soumise à une condition de seuil. L'initiateur ne donnera une suite positive à l'Offre que dans l'hypothèse où il serait en droit de détenir des actions représentant à la date de la clôture de l'offre, au moins 66,67% du capital social et des droits de vote de la société sur une base entièrement diluée. Une sortie de la cote est envisagée.
Le prix de 10 Euros pour les actions et l'offre sur les BSA ont été jugées "équitables d'un point de vue financier" par l'expert indépendant. Le conseil et le comité de développement de l'éditeur ont estimé que le projet allait dans l'intérêt de la société, de ses actionnaires et de ses salariés.
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