Bruno Coiffet, le président de BCI Navigation, publie en cette fin du mois d'août 2008 une lettre d'information sur sa stratégie que nous reproduisons ci-dessous dans son intégralité :
"L'examen de l'année passée m'a amené à opérer une révision stratégique profonde. Cette révision est basée principalement :
- Sur le fait que je ne renonce pas à diffuser notre technologie de Mobilité à une échelle massive.
- Sur la conviction que l'avenir de la Mobilité est clairement autour de l'internet mobile et des téléphones portables de nouvelle génération (munis de GPS et bientôt de capteurs MEMS capables de localiser correctement en tous lieux, indoor compris).
- Sur la conviction que la demande de données cartographiques sera de plus en plus spécialisée et ne pourra être satisfaite que par la méthode dite "virale" où c'est l'utilisateur final qui est l'acteur principal du recueil et de la mise à jour des données.
- Sur la conviction que les applications basiques de Mobilité comme la navigation-guidage, la surveillance, le suivi, etc.. seront intégrées sous une seule application multimodale transparente pour l'utilisateur.
Au regard de cette vision de l'avenir, BCI dispose toujours de ce que je considère comme un atout unique, à savoir la disponibilité d'une chaîne logicielle complète de Mobilité dont le coeur est la réalisation dite "GEOD" qui permet la création, la mise à jour et la diffusion quasi instantanée des informations de Mobilité (par exemple des informations cartographiques) utilisables directement et immédiatement par les applicatifs.
Mon rôle est de "vendre" cette chaîne auprès d'un partenaire adéquat, c'est pourquoi j'ai repris mon bâton de pèlerin.
L'intérêt est manifeste mais aussi, et c'est naturel, la perplexité et la circonspection. C'est pourquoi tous nos efforts sont tendus vers la capacité de démonstration "par l'évidence" sur plusieurs endroits choisis du globe. L'enjeu est majeur et est aujourd'hui l'objectif unique pour BCI qui a par ailleurs retrouvé une liberté totale de négociation.
Les mois qui viennent sont donc consacrés à la "commercialisation" si l'on peut dire de notre technologie avec en vue une étape forte pour la fin de l'année.
Sur un plan strictement pratique et pour répondre à certaines questions :
- BCI dispose de la trésorerie nécessaire à cette stratégie.
- BCI n'a pas désiré poursuivre le projet Evadeo, l'expérience et l'évolution de ce marché lui ayant prouvé le manque d'intérêt économique (pour le fournisseur de logiciel qu'est BCI) de ce genre de projet.
- L'avenir de Mimesis n'est nullement compromis, mais ce développement est tellement en avance que nous pouvons le geler momentanément afin de se concentrer sur notre objectif.
- La technologie dispose, en dernier recours, d'une capacité propre et évidente de commercialisation.
Les actionnaires qui se manifestent en nombre en cette période de transition doivent être persuadés que BCI s'efforce sans cesse d'atteindre une réussite exemplaire. La route est d'évidence compliquée, à la mesure de l'enjeu, dans un univers très mouvant mais j'ai le sentiment très fort que l'on va toucher le but.
Certains peuvent douter, et c'est leur totale liberté, mais la réussite de cette stratégie sera à la mesure du potentiel de notre société".
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