Le groupe PPR ne prévoit "aucune cession" en particulier de la Fnac. C'est le message que fait passer ce matin le PDG du groupe, François-Henri Pinault, dans un entretien publié par 'La Tribune'. "Je suis très attaché à l'organisation du groupe, présent à la fois sur les marchés du luxe et sur des marchés plus grand public", a-t-il indiqué, précisant que la Fnac "vaut de plus en plus cher".
La filiale de produit culturels a maintenu son taux de rentabilité au premier semestre et ouvrira des magasins en Turquie dans les 12 à 18 mois à venir, avec un partenaire, a précisé le dirigeant. Il ajoute "envisager de sortir d'un secteur d'activité qu'à partir du moment où nous considérons qu'il n'a plus suffisamment de potentiel de croissance rentable à moyen terme" comme ce fut le cas l'an dernier pour le Printemps.
La priorité de PPR "reste la croissance organique dans tous nos métiers", mais le groupe n'exclut pas de "saisir des opportunités" de croissance externe si elle peuvent accélérer cette stratégie de croissance, ajoute François-Henri Pinault.
A ce sujet, il estime que Lacoste est "une très belle marque", mais que son modèle de licence est "compliqué".
Il se veut en revanche rassurant après le passage à vide de Gucci au premier trimestre : "Gucci affiche à nouveau une très bonne progression de son activité et, au 30 juin, un résultat en croissance de 15% à taux de changes comparables avec un maintien de sa rentabilité".
Le dirigeant exclut enfin de réorienter la stratégie de la maison de luxe et souligne le dynamisme de la marque Gucci dans les pays émergents, notamment en Chine.
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