Accor arrive à la fin de son programme de cessions d'actifs non-stratégiques. "Il nous reste, entre autres, notre participation dans le groupe Lucien Barrière, mais il n'y a pas d'urgence à prendre une décision", explique le directeur général Gilles Pélisson dans un entretien au quotidien 'Les Echos'. Le dirigeant évoque également La Compagnie des Wagons-lits et des actifs immobiliers américains, qui pourraient à eux seuls représenter 2 Milliards d'Euros.
Le fameux pôle Services est toujours sous le feu des projecteurs. "Le conseil d'administration réfléchit depuis plusieurs mois à la prise en compte par le marché de la valeur réelle des services", indique Gilles Pélisson dans les colonnes du quotidien financier, avant d'ajouter "La cession est exclue, et le champ des possibles est large. J'estime cependant qu'une mise en Bourse d'une majorité du capital pourrait fragiliser le groupe Accor, car Accor Services représente 40 % de ses résultats". Rien n'est cependant encore décidé sur ce point, pas plus qu'un éventuel partenaire en cas d'ouverture du capital.
Gilles Pélisson ne se sent pas particulièrement oppressé par ses deux puissants actionnaires, Colony et Eurazeo, dont il juge le rôle plutôt positif. "Certains décrient ces actionnaires professionnels, mais leur rôle est, au fond, plutôt sain, car c'est pour les autres actionnaires une garantie de performance de l'entreprise", indique le dirigeant aux 'Echos'.
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