(AOF) - Granulatex, spécialisé dans le traitement de déchets et la mise en place d'éco-sites de valorisation, a fait son entrée cet après-midi sur le Marché Libre d'Euronext Paris. Dans ce cadre, 2 000 titres (ISIN : FR0010650622) ont été proposés à un cours unitaire de 10 euros. Le capital social de Granulatex est constitué de 1 300 000 actions d'une valeur nominale de 0,5 euro. L'opération permettra de renforcer la notoriété et la visibilité de Granulatex vis-à-vis de ses clients, fournisseurs, partenaires et collectivités. Cette opération devrait également lui permettre de se donner les moyens d'accéder au marché pour financer ses investissements dans la mise en place d'éco-sites, centres de valorisation "100% développement durable". Fondé en 2001, "Granulatex est positionné au coeur des problématiques de l'éco-industrie et du développement durable. La société développe en effet ses compétences sur deux métiers complémentaires : le traitement de déchets et de biomasse et la mise en place et l'exploitation d'éco-sites de valorisation", indique le groupe dans un communiqué. Granulatex a dégagé en 2007 un résultat net de 421 000 euros pour un résultat d'exploitation de 602 000 euros. Le chiffres d'affaires (sur 14 mois) s'est établi à 2,336 millions d'euros. (AOF)
Services aux collectivités
Le verdict des parlementaires européens, rendu mi-juin, relance le débat sur la séparation patrimoniale des activités de production et de transport des électriciens européens. En effet, en obligeant les énergéticiens européens produisant de l'électricité à céder leurs réseaux de transport, il s'oppose à l'accord conclu le 6 juin dernier à Bruxelles entre les gouvernements des Vingt-Sept, qui laissait aux opérateurs le choix de céder ou garder leurs réseaux de transport. Ils se conforment néanmoins à la proposition initiale de la Commission Européenne, qui imposait dans sa directive de 2003 une séparation juridique entre la production et la distribution d'énergie. L'objectif étant de casser les monopoles et favoriser la concurrence au profit du consommateur final. Face aux ambitions du futur groupe GDF-Suez, et pour compenser ses pertes de part de marché en France avec l'ouverture du marché à la concurrence, EDF poursuit sa politique d'internationalisation. Il est ainsi prêt à payer 515 millions d'euros pour racheter les 25,5% de GDF dans SPE, numéro deux belge de l'électricité. Néanmoins cette opération risque d'être compliquée par le fait que le Britannique Centrica dispose d'un droit de préemption pour acquérir la participation de Gaz de France. EDF souhaite également acquérir British Energy pour un prix d'acquisition d'environ 14 milliards d'euros. Pour le moment le gouvernement britannique n'a pas donné son accord.