Le géant américain des jeux vidéo Electronic Arts ne reprendra pas tout de suite sa place de numéro un mondial, perdue lors de la fusion entre Activision et Blizzard (Vivendi). Après plusieurs mois de tractations, le groupe californien a officiellement annoncé son intention de ne pas racheter son rival Take-Two, après avoir discuté avec son management et compulsé ses comptes détaillés.
Initialement, EA avait lancé une OPA hostile de 2 Milliards de Dollars sur son concurrent, après que celui-ci l'eut éconduit dans sa proposition de rachat. Plusieurs mois après et devant l'échec de son offre, dont l'échéance avait plusieurs fois été repoussée, le management d'EA avait tendu la main à celui de Take-Two pour des négociations de la dernière chance, après avoir retiré son offre hostile. Ces discussions ont donc échoué.
Pour autant, l'annonce relance la spéculation dans le secteur. EA ne devrait pas rester sur cet échec, même si les cibles de la taille de Take-Two se font de plus en plus rares. On ne peut s'empêcher de penser également à Ubisoft, dont le poids boursier est cependant supérieur (2,67 Milliards d'Euros, soit 3,85 Mds$ environ) mais dont le premier actionnaire n'est autre que le géant américain (15,37% du capital). En outre, le président de Take-Two Robert Zelnick a indiqué après l'annonce de son prétendant que sa société restait en négociations actives avec des tiers dans le cadre du processus d'alternative stratégique à l'offre d'EA, ce même si celle-ci a été retirée. Le secteur risque bien de bruisser de nouvelles rumeurs dès ce matin...
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