Nicolas Mérindol, le directeur général du Groupe Caisse d'Epargne, pense que les banques françaises ont les capacités financières pour affronter la crise, alors que "les Etats-Unis ne sont sans doute pas au bout de leurs peines", affirme-t-il dans un entretien accordé à 'La Tribune'. Il ne croit en revanche pas possible que la filiale Natixis se retrouvée piégée dans le cercle infernal. "En dehors d'une situation extraordinaire, c'est totalement exclu. Il y a zéro risque en la matière, car son modèle économique est différent", explique-t-il. Le dirigeant ajoute que la société a deux actionnaires "qui garantissent sa solvabilité, y compris vis-à-vis de la Banque de France". Ainsi post-augmentation de capital, "Natixis sera largement en mesure de faire face à un nouveau séisme à l'image de celui que nous venons de traverser", ajoute Nicolas Mérindol dans les colonnes du quotidien financier.
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