COIL : Résultat net en repli au premier semestre

24/09/2008 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste de l'anodisation de l'aluminium Coil a réalisé au premier semestre 2008 un résultat net de 0,41 million d'euros contre 0,81 million au 30 juin 2007. L'EBITDA s'établit à 2,902 millions d'euros (soit 18,2% du chiffre d'affaires consolidé contre 20,6% au 30 juin 2007). Le résultat d'exploitation atteint 1,318 million, contre 1,558 million à la même période de l'année précédente, soit une marge opérationnelle de 8,27 % du chiffre d'affaires, contre 10,4% au 30 juin 2007, "témoignant de la bonne résistance opérationnelle dans un contexte de marché évolutif". Le chiffre d'affaires consolidé a crû de 15 millions d'euros à 15,9 millions, soit une augmentation de 6% comparé au premier semestre 2007. Les acquisitions en Angleterre ne sont prises en compte que sur 5 mois pour le premier semestre 2007. Concernant les perspectives, "Coil entend enregistrer une nette progression de son chiffre d'affaires au second semestre 2008 et améliorer sa rentabilité 2008 par rapport à 2007". (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Selon Ernst & Young, 2008 devrait connaître une vague sans précédent d'acquisitions. Le cabinet s'attend ainsi à ce que Rio Tinto réalise cette année une opération de plus de 50 milliards de dollars. Après l'échec des pourparlers avec Xstrata, le cabinet anticipe également une opération de même envergure de la part de Vale afin de diversifier ses actifs et son implantation géographique. Ces opérations sont motivées par l'envolée des prix des métaux et donc des revenus des groupes et la possibilité qu'elles offrent de diversifier la nature des actifs miniers. A cela s'ajoute la capacité à réduire des coûts de production toujours plus élevés. Dès lors, il est plus intéressant pour un groupe de racheter des actifs miniers déjà existants que de financer pendant de longues années la découverte de nouveaux gisements. Ainsi, le groupe australien Macarthur pourrait se retrouver au coeur d'une bataille boursière entre géants miniers suite à la prise de participation de 15% d'ArcelorMittal dans son capital.