Analysant les propos de Nicolas Sarkozy à Toulon, au sujet de la recherche des responsables de la crise, et des éventuels coupables à faire payer, Ernest-Antoine Seillière a déclaré dans le cadre du Grand Jury RTL-le Figaro LCI : "Je crois que ce qui est très important, c'est que, face au phénomène, on puisse chercher des solutions... Rechercher des responsabilités, et notamment auprès des plus faibles, je crois que c'est peut-être politiquement utile, mais que ce n'est pas économiquement bienvenu !".
Dans le règlement de la crise, Ernest-Antoine Seillière en appelle à davantage de sérénité : "Il ne faut pas régler l'événement de manière passionnelle. (...) Il faudra de la patience et des consensus. On a un peu tendance en France à interdire".
Evoquant alors le cas particulier de la possible future interdiction des "parachutes dorés" suggérée par Nicolas Sarkozy, le Président du Conseil de Surveillance du groupe Wendel et ex-Président du Medef s'y est opposé, déclarant "sous le coup de l'émotion et pour plaire à l'opinion, on prend une ou deux décisions. Ce n'est pas ce qu'il faut faire !..."
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