La firme de recherche de Wall Street Merrill Lynch a abaissé ses prévisions ce jeudi concernant les prix du brut. Pour 2009, Merrill voit désormais un baril de brut à 90$, contre 107$ précédemment. Selon le broker, la demande européenne chute à grande vitesse, alors que des marchés émergents accusent également le coup. Surtout, la demande pétrolière américaine dépasse de loin les estimations de déclin de Merrill. Le courtier précise également que certains champs, du Qatar et d'Arabie Saoudite notamment, sont en mesure d'apporter 3 millions de barils / jour de plus à la capacité mondiale d'ici un an. En cas de récession générale, Merrill n'exclut pas que le baril retombe même à 50$.
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