SOLIA : le résultat net bondit au premier semestre

02/10/2008 - 13:35 - Option Finance

(AOF) - Solia a présenté ses résultats semestriels, faisant état d'un chiffre d'affaires en hausse de 31,6%, à 9,2 millions d'euros. Le résultat net présente une hausse de 39,3% à 1,95 million d'euros. "Cette croissance de chiffre d'affaires est en phase avec les prévisions données en début d'année sur l'ensemble de l'exercice", souligne Solia. La marge s'établit à 21,3% au 30 juin 2008 contre 20,1% au 30 juin 2007. "Cette marge supplémentaire est le résultat d'une optimisation des coûts de logistique et à l'effet volume sur les charges fixes", selon le communiqué. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Les grands groupes agroalimentaires continuent à afficher de bonnes performances pour le premier semestre 2008, malgré la hausse des coûts des matières premières. Nestlé a bénéficié d'une progression de 8,9% de son activité au premier semestre pour un bénéfice net en croissance de 6%. Face à des résultats supérieurs à ses attentes au second trimestre 2008, Kraft a relevé ses objectifs pour l'année. Il s'attend désormais à une croissance organique de 6% au lieu des 5% précédemment estimés. Même constat pour Danone, dont l'activité semestrielle, en croissance organique de 9,6% a dépassé les prévisions des analystes. Néanmoins ces résultats proviennent souvent de hausses de prix. Chez Nestlé celles-ci représentent 5,4% des 8,9% de croissance organique. Pour Danone, l'évolution des ventes en valeur s'établit à 7,1%, alors qu'elle n'est que de 2,5% pour les volumes. Les analystes s'inquiètent donc de la capacité de certains groupes à poursuivre cette stratégie à l'avenir. D'autant que la progression des volumes vendus n'atteint pas les niveaux escomptés. Ainsi, au premier semestre, les volumes commercialisés par Nestlé dans les domaines de la nutrition et des eaux embouteillées ont été inférieurs à ses prévisions. Danone, qui a pratiqué des hausses de prix dans les produits laitiers, a subi un recul de ses parts de marché (de 33% en 2007 à 31% en 2008) au profit des marques de distributeurs.