Henri Lachmann -le Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric- qui a toujours eu une position très tranchée quant à l'attribution de 'parachutes dorés' a réaffirmé ses positions sur l'antenne de BFM : "Je déplore que le gouvernement ait à prendre cette mesure parce que je pense que les Conseils d'Administration auraient dû être plus responsables, et le faire eux-mêmes... Deuxièmement, je suis favorable à la suppression des parachutes dorés. Je trouve que c'est l'honneur du dirigeant que de prendre des risques. Personnellement, je n'ai jamais eu de parachute. Je n'ai jamais voulu en avoir. Je suis très opposé aux parachutes dorés" a ainsi déclaré Henri Lachmann.
M. Lachmann a ensuite expliqué que cette forme de rémunération et les abus de certains dirigeants minoritaires étaient préjudiciables à l'image du monde de l'entreprises, et en particulier aux sociétés cotées au CAC40 : "Certains cas extravagants -qui sont la très forte minorité- ont été très destructeurs pour l'entreprise... L'opinion ne retient que ces choses-là, notamment dans le CAC40, alors que le CAC40 devrait être la fierté des Français. Dans le CAC 40, il y a toutes les entreprises leaders... Sur les 100 premières entreprises européennes, 32 sont françaises ! Quelque part, ce n'est pas dans la proportion des populations, et c'est le succès de l'économie française... Réduire ce succès à quelques exceptions -que je déplore, mais qui sont insuffisamment dénoncées comme les parachutes dorés- c'est un peu dommage. Je comprends donc que le gouvernement prenne cette décision".
"Quel qu'il soit, je dis qu'il faut bien rémunérer les dirigeants. Un bon dirigeant n'est jamais trop rémunéré... Un mauvais dirigeant est toujours trop rémunéré ! Il faut une rémunération variable forte. Quelqu'un qui part alors qu'il a réussi... il a une rémunération variable forte ! L'honneur des dirigeants, c'est de ne pas avoir de parachute !" a conclu Henri Lachmann.
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