Dans le cadre du "Grand rendez-vous" Europe 1-Le Parisien Aujourd'hui en France, Claude Guéant -le Secrétaire général de l'Elysée- est revenu sur le positionnement pris par Nicolas Sarkozy lors du 'discours de Toulon'. Claude Guéant a expliqué que le Président français considère que "le capitalisme, le libéralisme, c'est le meilleur des systèmes... Les systèmes collectivistes ont, tous, fait la démonstration de leur échec. Ceux qui persistent encore dans le monde font vivre leurs peuples dans la misère... Il n'empêche que trop c'est trop ! Le capitalisme, c'est d'abord des valeurs de travail, la récompense de l'effort, de l'imagination, de l'esprit d'entreprise. Il faut retrouver des valeurs vraies au détriment des valeurs spéculatives !".
Dans la crise financière actuelle, transparaît donc l'une de ces dérives : celle de l'octroi de gracieux 'parachutes dorés' lors de départs de dirigeants en échec. Nicolas Sarkozy avait invité, avant le week-end, les organisations patronales à y réfléchir, menaçant, à défaut, de légiférer... Là aussi, on s'achemine vers une solution. Claude Guéant a expliqué : "Le Medef et les représentants de grandes entreprises ont entrepris de réfléchir à cette question, et doivent faire des propositions dans les jours qui viennent. Si ces propositions sont satisfaisantes, et si ces propositions sont suivies d'une adhésion de la part des entreprises concernées, en gros celles du CAC40, l'État s'en satisfera. Sinon, il y aura la loi !...".
M. Guéant a ajouté que la législation mise en place pour les parachutes dorés aurait un effet rétroactif : "Cela s'appliquera tout de suite, y compris pour les contrats passés" a déclaré le Secrétaire général de l'Elysée.
Au-delà des parachutes dorés, Claude Guéant considère que c'est le principe même du système de rémunération bancaire qu'il convient de réformer : "Dans le fonctionnement des systèmes économiques, et singulièrement des établissements bancaires, il y a un certain nombre de systèmes de rémunération qui objectivement poussent à la faute".
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