FRANCE TELECOM : Orange a remporté une licence en Arménie

08/10/2008 - 08:52 - Option Finance

(AOF) - Orange a remporté l'appel d'offres pour l'attribution de la troisième licence mobile (GSM et 3G) en Arménie. La sélection d'Orange a été rendue publique par le Gouvernement de la République d'Arménie suite au dépôt d'une offre ferme par Orange le 6 octobre pour un montant de 51,5 millions d'euros. "Orange apportera son expérience et son savoir-faire pour offrir des services performants et innovants sur le marché arménien au fort potentiel de développement", a indiqué la filiale de France Télécom. Le lancement de ses activités commerciales interviendra dans les prochains mois suivant l'attribution définitive par les autorités arméniennes de la réglementation de la licence et des fréquences concernées. La République d'Arménie compte environ 3 millions d'habitants, dont un tiers pour la seule capitale Erevan. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

France Télécom est le premier français opérateur de télécommunications, mais également l'un des principaux en Europe. Le groupe est présent en particulier en Espagne, en Pologne et au Royaume-Uni. France Télécom se décline désormais sous la forme des divisions "Home" (le marché des particuliers), "Personal" (le mobile), et "Enterprise" (le marché des entreprises). Ces trois grandes familles de services sont développées et commercialisées sous la marque Orange. France Télécom a cédé son activité Annuaires, PagesJaunes, en 2006.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- France Télécom génère de très importants cash flows qui lui permettent de verser un dividende élevé. - France Télécom bénéficie encore d'une position dominante sur le marché de la téléphonie fixe. - Sa position sur le créneau de l'ADSL, particulièrement porteur et sa capacité d'innovation sont des atouts. Le haut débit, sous toutes ses formes, paraît ainsi à même d'enrayer le déclin de la téléphonie fixe. La Livebox, qui permet de se connecter sans fil à l'Internet haut débit, mais offre également des services de téléphonie sur Internet et de télévision numérique, rencontre un franc succès. -Si une fusion pan-européenne avec un acteur comme Deutsche Telecom semble peu probable, l'opérateur s'oriente vers des coopérations avec les autres groupes européens, comme le partage de réseaux avec Vodafone en Espagne.

Les points faibles de la valeur

- Le retour à la croissance externe de France Télécom, qui par le passé a coûté fort cher à l'opérateur historique, a fait naître des craintes chez les investisseurs. Ces inquiétudes se sont notamment manifestées en 2008 avec le projet de rachat de l'opérateur télécoms scandinave, TeliaSonera. - La période pendant laquelle l'Etat n'a pas le droit de vendre des titres s'est terminée début février 2008. - L'un des défis de l'opérateur pour les années à venir consistera à stabiliser son taux de marge brute opérationnelle. - Le développement de la téléphonie via Internet constitue une menace pour l'activité de téléphonie fixe traditionnelle de France Télécom. Le Très Haut Débit, encore peu développé, constitue un segment dans lequel France Télécom devra investir. - La performance de son pôle Entreprise reste décevante. France Télécom doit faire face à l'érosion des revenus et de la marge de cette activité.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Régulièrement épinglé par ses concurrents qui l'accusent d'abuser de sa position de monopole, le titre France Télécom réagit aux décisions de l'Arcep (ex-Autorité de Régulation des Télécommunications) et du Conseil de la concurrence.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Opérateurs télécoms

Tous les opérateurs n'ont pas souffert d'une dégradation de l'environnement en Europe. Ainsi, France Telecom a bénéficié d'une progression de 3% de son activité à taux de change constants en Europe occidentale, au cours des six premiers mois. Ses ventes se sont également bien comportées entre les mois d'avril et juin, contrairement à son concurrent Vodafone. Le groupe britannique a affiché un recul de ses ventes en Europe de 0,2% sur cette période. Ses performances ont été particulièrement mauvaises en Espagne où ses ventes ont reculé de 2,5% par rapport à la même période de 2007. Vodafone n'est pas le seul intervenant à souffrir du ralentissement économique européen. Le norvégien Telenor a subi un recul de 4,5% de son chiffre d'affaires dans le mobile au deuxième trimestre sur son marché domestique. Le belge Belgacom s'attend à une baisse de 2% de son chiffre d'affaires cette année. Quant au leader espagnol, Telefonica, il n'a enregistré qu'une croissance de 1,4% sur son marché domestique au cours du second trimestre. Sa présence en Amérique Latine, qui représente désormais 37,4% de son activité et dont les revenus ont bondi de 12,2%, lui a permis de compenser cette piètre performance.