Thomson se préparerait à céder Screenvision, sa régie publicitaire dans les cinémas... Selon 'Les Echos' du jour, le spécialiste des technologies vidéo numériques pourrait vendre rapidement les 50% qu'il détient dans Screenvision, qui seraient valorisés environ 45 Millions d'Euros.
L'autre actionnaire de la société, le britannique ITV, lui aussi financièrement mal en point, serait également vendeur de ses parts, précise le quotidien économique.
Pour l'instant, aucune banque n'aurait encore été mandatée pour organiser la vente... Mais selon plusieurs sources, Thomson devra trouver des acquéreurs distincts pour, d'une part, ses activités américaines et, d'autre part, ses activités européennes (la régie serait leader sur le Vieux Continent avec UGC pour principal client en France).
La branche européenne pourrait intéresser TF1 et Allociné, précise le journal économique...
D'autres cessions pourraient suivre, dont celle de Premier Retail Networks (conception de chaînes de télévision pour des grands magasins). Jusqu'à présent, le groupe a indiqué avoir engagé une "revue" de tous ses actifs, stratégiques ou non, mais n'a annoncé aucune cession.
On devrait en apprendre davantage demain, à l'occasion de la publication des résultats du 3ème trimestre. Les analystes attendent de pied ferme le nouveau directeur général, Frédéric Rose. Aux commandes depuis début septembre, il devra exposer la nouvelle stratégie du groupe, et surtout, tenter de rassurer le marché sur sa capacité à faire face à ses besoins de refinancement... A la fin juin, la dette nette de Thomson atteignait 1,3 MdE, plus une ligne de crédit perpétuelle de 500 ME. Sur ces montants, non moins de 1,04 MdE devait être remboursés entre juillet 2008 et juillet 2009. Dans le contexte actuel de crise du crédit, les investisseurs ont largement perdu confiance dans le groupe, dont la dette a été dégradée à "junk bond", et dont l'action a dégringolé de 85% depuis le début de l'année (1,63 Euro hier soir en clôture).
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.