France / Eco : la France au 4ème rang des pays de l'OCDE en terme de poids de la fiscalité

15/10/2008 - 11:26 - Boursier.com

L'OCDE a publié son dernier ouvrage sur les statistiques des recettes publiques, qui comprend notamment le classement des pays selon leur fiscalité...

L'OCDE a publié son dernier ouvrage sur les statistiques des recettes publiques, qui comprend notamment le classement des pays selon leur fiscalité. Le Danemark reste le pays de l'OCDE où la fiscalité est la plus lourde (48,9% du PIB en 2007), suivi de la Suède (48,2%) et de la Belgique (44,4%). La France atteint le 4ème rang, avec 43,6%, un niveau inférieur à celui des 2 années précédentes. En queue de peloton, on retrouve la Turquie (23,7%) et le Mexique (20,5%). Les Etats-Unis s'affichent à 28,3%, la Grande-Bretagne à 36,6% et l'Allemagne à 36,2%. "Dans l'ensemble, la charge fiscale moyenne observée dans les 30 pays de l'OCDE, calculée en proportion du produit intérieur brut (PIB), est proche de son point le plus haut, soit 36,1 % en 2000. En 2006, dernière année pour laquelle on dispose de chiffres définitifs, le ratio impôts/PIB s'élevait à 35,9%, en hausse par rapport aux 35,8 % de 2005 et aux 35,2 % de 2004" explique l'organisation. Les derniers chiffres montrent une progression ininterrompue des recettes tirées de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, qui s'établissaient en moyenne à 3,9% du PIB en 2006, contre 3, % en 2005 et 3,6% en 2000. En 1975, ces recettes ne dépassaient pas 2,2% du PIB. "Le ralentissement économique actuel va faire peser des pressions supplémentaires sur les finances publiques", selon le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, qui pense que la tendance pourrait s'infléchir. L'OCDE rappelle que les ratios impôts/PIB sont le reflet de la politique budgétaire choisie par les pouvoirs publics, qui peut jouer un rôle redistributif en lissant les inégalités. En dépit d'un ratio élevé, des enquêtes indiquent fréquemment que les Danois sont particulièrement satisfaits de leur société égalitaire. À l'inverse, le faible ratio observé au Mexique témoigne d'une absence de mesures redistributives et entrave la capacité des pouvoirs publics à investir dans les infrastructures matérielles et sociales nécessaires pour pérenniser la croissance, rappelle l'organisation.



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