L'indice phare de la bourse de Paris, le FTSE 100, demeure sous la barre symbolique des 4.000 points, niveau perdu de vue depuis le... 2 juillet 2003. Après avoir abandonné 7% hier, le 'Footsie' a ouvert sur une nouvelle baisse et perd actuellement 3,4% à 3.940,95 points.
Le rebond suscité en début de semaine par une série d'annonces de plans de soutien au secteur bancaire (en Grande-Bretagne, dans la zone euro, aux USA, au Japon...) est désormais effacé.
Après la crise financière, les nations aux économies matures s'apprêtent à traverser une mauvaise passe conjoncturelle. C'est particulièrement le cas au Royaume-Uni en raison de la plus forte dégradation du marché immobilière et de la proportion du secteur financier dans le PIB.
Hier, les chiffres officiels ont fait apparaître une forte progression (la plus rapide depuis 17 ans) du chômage sur le troisième trimestre 2008 : +164.000 demandeurs d'emploi, portant le nombre total de chômeurs à 1,79 million. Un membre du comité monétaire de la Bank of England a indiqué que la barre des 2 millions pourrait être franchie à la fin de l'année.
Mais l'économie chinoise sera-t-elle épargnée ? Selon la théorie du découplage, le dynamisme des économies émergentes devrait permettre de compenser la torpeur occidentale. Toutefois, le groupe minier Rio Tinto a jeté ce matin un froid... glacial en faisant état d'une chute de la demande en minerai et métaux en provenance des secteurs sidérurgique et manufacturier chinois.
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