Dans un entretien accordé au 'Revenu' à paraître demain, le président du directoire de Vallourec, Pierre Verluca, juge "très excessive" la réaction du marché qui pense que la chute du brut va entraîner un dégonflement des investissements du secteur pétrolier. "Le monde entier a un besoin croissant d'énergie et en particulier les pays émergents qui n'ont pas, eux, d'énergie nucléaire", explique-t-il, ajoutant par ailleurs ne pas constater de "signe négatif" dans les deux secteurs d'activité que sont l'industrie pétrolière & gazière et les centrales énergétiques, qui représentent 65% du chiffre d'affaires du groupe.
Par ailleurs, Pierre Verluca juge que la bonne santé financière de son groupe est "un grand atout" dans la période actuelle. "Elle nous permet effectivement d'envisager de futures acquisitions, en priorité dans le domaine de l'énergie, des sociétés travaillant dans le haut de gamme et plutôt situées hors d'Europe", explique-t-il à l'hebdomadaire.
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