Harvest dit rester "en ligne avec ses objectifs de chiffre d'affaires annuel". L'atteinte des objectifs, qui visent une croissance proche de 10%, reste cependant "conditionnée par la signature de quelques contrats en cours de négociation". En cas de décalage de ces contrats, le chiffre d'affaires pourrait s'établir entre +5 et +10%.
La société maintient par ailleurs son objectif d'une rentabilité d'exploitation "élevée, autour de 20%".
L'éditeur sur le marché des logiciels de simulation patrimoniale et fiscale a annoncé hier soir un chiffre d'affaires 9 mois en croissance de +9,1% à 8,34 ME. Le 3ème trimestre est ressorti en léger retrait (-3,7%) en raison essentiellement "d'un effet de base défavorable".
Le 3ème trimestre 2007 avait enregistré une progression exceptionnelle (+39%), tirée par l'entrée en vigueur de la directive MiFID, laquelle, en créant de nouvelles obligations à la charge des établissements financiers, les incitait à s'équiper d'outils logiciels de simulation.
Sur les 9 premiers mois, la société enregistre une "très bonne progression des ventes de licences nouvelles", de +10,8% à 1.692 KE. Des licences nouvelles génératrices de revenus de maintenance récurrents.
Les revenus de la location de logiciels sont toujours en forte croissance, de 31,3% à 1.002 KE, tirés par un très fort taux de souscriptions nouvelles, signe du dynamisme commercial et de l'augmentation de la pénétration de la Société sur le marché des CGP indépendants.
Les revenus de maintenance poursuivent leur croissance régulière (+10,7%) et représentent désormais, avec 4.447 KE, plus de 53% du chiffre d'affaires.
La contribution à l'activité des revenus récurrents (en cumulant location et maintenance) s'établit à plus de 65%, assurant une sécurité et une visibilité très fortes sur les revenus futurs.
Les prestations au forfait, touchées à plein par l'effet de base mentionné ci-dessus, sont en forte baisse, de -20,9%, à 573 KE. Ces revenus avaient littéralement explosé au 3ème trimestre 2007 (+169%), les projets liés à la directive MiFID, autour de la gamme Declic, ayant généré un volume inhabituel de prestations d'adaptation, d'intégration et de personnalisation.
L'activité de formation s'inscrit quant à elle en légère hausse de +1,7%, avec des revenus de 629 KE.
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