"Jamais les perspectives n'ont été aussi favorables dans nos métiers", affirme le nouvel homme fort de Vinci, Xavier Huillard, dans un entretien accordé au 'Revenu' à paraître demain. Le dirigeant souligne que son groupe a prévu d'enregistrer une croissance de 20% de l'activité entre 2006, exercice au terme duquel l'objectif reste de dépasser 25 Milliards d'Euros de chiffre d'affaires, et l'horizon 2009, quand le groupe de construction et de concessions entend dépasser 30 MdsE. Le plan 2006 / 2009 prévoit en outre la distribution de 3,5 MdsE aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d'actions, rappelle-t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire.
Xavier Huillard ne craint pas le niveau d'endettement attendu en 2009 à 17 MdsE contre 15 MdsE à la fin de l'exercice actuel, car il restera dans des niveaux "raisonnables" au regard de la génération de cash, la dette étant de surcroît principalement logée dans les branches concessions, dont les revenus sont très stables. Interrogé par 'Le Revenu' sur la politique d'acquisition, il pense que Vinci a un rôle de consolidation à jouer, mais via de petites et moyennes opérations et non une grosse fusion transfrontalière. Il prévoit de consacrer environ 300 ME par an pour l'ensemble des métiers du groupe, mais n'écarte pas d'opérations plus importantes.
Enfin, le directeur général ne craint pas les OPA : il juge que Vinci est un gros morceau à digérer et que le métier est peu propice aux raids hostiles.
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