Malgré un contexte général marqué par une grande prudence des annonceurs, le Groupe Sporever a renoué avec la croissance organique en affichant un chiffre d'affaires de 6,6 ME contre 5 ME, en hausse de 31% à périmètre comparable, c'est-à-dire hors activités de presse écrite et de marketing sportif.
Ce retour d'une croissance organique importante démontre la pertinence du recentrage du Groupe, achevé au tout début 2008 avec la cession des activités de marketing sportif (SportLab/SportVista). Cette cession suivait la vente du journal But ! intervenue en octobre 2007. Aujourd'hui, l'activité de Sporever repose exclusivement sur les nouveaux médias et se répartit autour de trois pôles principaux :
-L'activité internet qui représente sur le semestre 34% du C.A. total,
-L'activité mobile qui représente 31% du C.A.,
-L'activité TVIP qui représente 23% du C.A.
De plus, Panoramic, agence photographique qui fournit tous les supports édités par le Groupe et un nombre important de clients externes, a généré sur le semestre 12% du C.A.
Face à une dynamique de marché chahutée, le Groupe a poursuivi ses investissements dans ses sites internet et ses capacités de production triple play afin de creuser davantage l'écart avec ses concurrents. Ces investissements permettent également au Groupe d'exploiter deux régies de diffusion de dernière génération, capables de diffuser des programmes linéaires ou évènementiels simultanément sur les trois supports numériques (internet, mobile, télévision).
Le repositionnement du Groupe sur les nouveaux médias a permis d'améliorer significativement sa marge EBITDA. Ainsi, le Groupe enregistre sur le premier semestre une marge EBITDA de 8,3% contre 6,8% au S1 2007. Cependant, le programme d'investissements a entraîné une hausse des dotations aux amortissements portant ainsi la marge d'exploitation à 3,1%.
Perspectives :
Le Groupe Sporever présente une situation bilancielle extrêmement saine et solide lui permettant de traverser la période qui s'annonce avec sérénité :
Le montant de la trésorerie du Groupe à la date du communiqué représente près de 33% des fonds propres du Groupe. Cette trésorerie est uniquement placée en produits sans risque.
La trésorerie du Groupe devrait dépasser 4 ME à fin octobre malgré un plan d'investissements supérieur à 1,5 ME, entamé en août 2007 et entièrement autofinancés.
Le ratio dettes / fonds propres devrait être inférieur à 5% à la fin de l'exercice 2008.
Le Groupe ne fait face à aucun besoin de refinancement auprès de ses partenaires bancaires, ni à court, ni à moyen terme.
Comme d'autres entreprises, Sporever est également concerné par le ralentissement de l'activité générale, notamment publicitaire. Cependant, grâce à un modèle économique équilibré, les recettes publicitaires ne représentent que 20% du chiffre d'affaires du Groupe. De plus, internet devrait moins souffrir de la conjoncture que les médias traditionnels (télévision, radio, presse).
Parallèlement à ses investissements croissants en marketing et en ventes, la société a démarré sur le quatrième trimestre un programme de rationalisation de ses coûts d'exploitation pour anticiper l'impact sur son activité d'une dégradation plus forte de la situation économique.
Le Groupe enregistre traditionnellement un meilleur second semestre. L'activité de télévision sur IP va représenter une part croissante du chiffre d'affaires sur le second semestre. Sporever poursuit en effet sa mission de producteur exécutif de la chaîne d'information sportive Orange Sport Info.
En outre, depuis août dernier, le Groupe a été choisi pour assurer deux prestations supplémentaires qui auront un impact positif sur le second semestre :
-La direction éditoriale du grand match de Ligue 1 du samedi soir, diffusé sur la télévision d'Orange.
-La couverture simultanée de chaque match de Ligue 1, en direct et en intégralité, pour les abonnés mobiles d'Orange.
Le Groupe a entamé les discussions avec Orange au sujet du renouvellement de son contrat d'engagement pluriannuel avec Sporever : les discussions devraient être conclues avant la fin de l'année et porter sur un engagement significativement supérieur au dernier contrat.
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